Selon les prévisionnistes, cette ardoise pourrait tripler en 2020 si on tient compte de l’évolution exponentielle que représente le secteur du digital. Greenpeace lançait d’ailleurs un appel, en 2009, aux géants du Web afin que l’alimentation de leurs centres de données soit avant tout produite par des sources d’énergie renouvelable.
Un appel qui a été entendu, notamment par Facebook, Apple et Google qui ont fait figure de proue en prenant l’engagement de passer au 100 % renouvelable d’ici quelques années.
En effet, il ne serait pas correct de dire que c’est la faute des grands et que les petits n’y peuvent rien. Dans les faits, notre utilisation quotidienne des outils informatiques impacte aussi l’écosystème. Le chargement de nos appareils, la consommation des données disponibles sur Internet, les envois d’e-mails, de sms, le streaming, la multiplication des sites web… Sont autant de facteurs qui, goûte après goûte, alourdissent la note.
Concrètement, quelles habitudes pouvons-nous changer pour minimiser l’impact de notre consommation digitale sur l’écosystème ? Chacun à son échelle peut agir plus raisonnablement, des petits gestes comme :
Permettent de faire quelques économies. Ce n’est pas grand-chose, mais goûte après goûte, ça fait une partie du boulot.
Un autre moyen d’agir pour les professionnels du secteur du développement de site Internet est de proposer à leur client des solutions écoresponsables. Qu’est-ce que cela implique concrètement ?
Les requêtes consistent à l’échange d’informations (contenu des sites Web) entre le navigateur et le serveur d’hébergement pour l’ouverture de chaque page Web. Durant ce transfert, toutes les données relatives au contenu de la page sont envoyées vers votre ordinateur.
Plus l’information de la page est dense et plus le nombre de requêtes nécessaires est grand… Et plus on consomme d’énergie sur le serveur. Google indique un nombre de requêtes moyen de 99 par page pour un temps de chargement de 3 secondes. Cependant, il y a moyen de diminuer ce nombre en :
Vous l’aurez compris, ici aussi, petit à petit on finit par faire des économies. De plus, ces bonnes pratiques favorisent votre référencement auprès des moteurs de recherche. D’une pierre, deux coups.
Aujourd’hui, de nombreuses sociétés permettent de louer de l’espace sur des serveurs qui sont alimentés par de l’énergie renouvelable. Le coût de votre site Internet est un peu plus élevé, mais pas de quoi se ruiner pour autant.
De plus, le choix d’un hébergement écologique permet d’envoyer un signal aux hébergeurs qui utilisent encore les énergies fossiles pour qu’ils opèrent enfin la transition écologique devenue indispensable. Finalement, choisir un hébergeur à proximité est aussi une solution à appliquer, plus l’hébergement est proche, et moins les données ont besoin d’énergie pour voyager.
Création de site Internet: 
